Voilà un peu plus de cinquante ans que Maurice Sauren et Anne-Marie Clausse ont uni leur destinée pour le meilleur et pour le pire.
Maurice est né le 31 décembre 1934 à Ottange. Anne-Marie quant à elle, a vu le jour le 6 août 1937 à Lommerange.
Ils se sont mariés le 1er octobre 1960 à Lommerange toujours, Maurice étant alors cultivateur sur la ferme du milieu du village, une situation qu’il assurera jusqu’en 1968.
Aléas de la vie s’imposant, Maurice et Anne-Marie s’exileront dans la Meuse sur une ferme qu’ils tiendront pendant deux années. De retour à Lommerange en 1970, Maurice devra réorienter son activité professionnelle. Il deviendra conducteur d’engins et chauffeur de poids lourds, un emploi qui sera le sien jusqu’à sa retraite en 1994. Anne-Marie abandonnera son métier d’agricultrice pour se consacrer entièrement à son rôle de mère au foyer.
De leur union, sont nés trois enfants : Corinne, Pascal et Viviane qui leur ont donné sept petits enfants et deux arrière-petits enfants.
On ne peut évoquer l’existence de Maurice et Anne-Marie sans évoquer leur engagement communal.
" Le Maurice ", comme on dit ici, a été ouvrier communal pendant de longues années, d’avril 1977 à juin 1995, avant qu’Anne-Marie, son épouse, ne lui succède dans le même poste jusqu’au 5 août 2002, date à laquelle elle a pris sa retraite.
Inséparables dans la vie, ils l’étaient dans leur travail, chaque lommerangeois gardant en mémoire l’image de Maurice et d’Anne-Marie s’en allant vaquer à leurs occupations en tandem, toujours près l’un de l’autre comme un vieux couple d’inséparables. Ils ont été les derniers ouvriers occasionnels employés par la commune de Lommerange.
Si la mobilité de Maurice est quelque peu entamée aujourd’hui par l’âge et quelques ennuis de santé, sa vivacité intellectuelle et son tempérament sont restés intacts. Qui plus est, le caractère et l’humeur sont toujours là.
Quant à Anne-Marie, qui l’a connue il y a trente ans et qui la connaît aujourd’hui, ne peut qu’admettre avoir affaire à une personne qui ne change pas et semble insensible au poids des ans.
La mauvaise saison verra notre couple de jubilaires jouer les intérieurs plus que les extérieurs. Mais le printemps, n’en doutons pas, verra les casaniers rejoindre leur jardin qu’ils travailleront ensemble comme ils l’ont toujours fait jusqu’ici.
Et leur existence à venir alternera et conjuguera l’occupationnel de tous les jours avec l’art et la joie d’être des parents et des grands parents comblés par les visites et les attentions d’une descendance nombreuse et affectueuse.