Malgré un plan de transport seulement mis en œuvre au 1er janvier 2022, KEOLIS Thionville Fensch fait toujours face à un absentéisme qui ne s’améliore pas et à des difficultés croissantes de recrutements.
Un nouveau plan de transports a été demandé à KTF qui devrait sanctuariser le transport des scolaires. Ce plan a donné lieu à de nouvelles fiches horaires applicables à compter du 7 novembre prochain.
Alerté par Stéphanie Chesnais, le maire n’a pu que constater l’incompatibilité de la première mouture de ces horaires avec les horaires de l’école.
Ainsi, un départ de bus à 7 h 31 faisait arriver les élèves à 7 h 45, soit trois quarts d’heure avant la classe et une demi-heure avant l’ouverture des portes de la cour de l’école.
Un départ de bus à 8 h 32 faisait arriver les primaires à 8 h 47 alors que la rentrée des classes se fait à 8 h 30.
Qui plus est. Mis en parallèle avec les horaires précédemment appliqués qui prévoyaient 15 minutes pour aller directement de Lommerange à l’école de Fontoy, on constate que cette première mouture d’horaires prévoit 16 minutes pour aller de Lommerange à l’école de Fontoy mais avec QUATRE ARRETS SUPPLEMENTAIRES (quartier du Pogin, Dr Ringeisen, Pont Sncf et Eglise). Ce qui est IRREALISABLE et va générer des arrivées tardives à l’école qui ne manqueront pas d’être relevées à juste titre par la Directrice. Comme le sont déjà les retards actuels.
Prises en compte, les remarques de la commune de Lommerange sur cette mouture n° 1 des horaires ont amené le Smitu à imaginer une mouture n° 2 qui intègre un départ de Lommerange à 8 h 13, ce qui est très bien, avec une arrivée à l’école à 8 h 28. Ce qui est parfait sur le papier.
Subsiste le problème précédemment évoqué : il sera IMPOSSIBLE d’effectuer le trajet en 15 minutes avec les quatre arrêts supplémentaires précédemment évoqués et un demi-tour à l’ancienne station-service située à la sortie de Fontoy.
Mêmes doutes sur l’horaire de l’après-midi où 12 minutes sont comptabilisées pour aller de l’école de Fontoy à Lommerange avec des arrêts à l’Eglise, au Pont Sncf et au Pogin. Ce qui paraît peu.
Les problèmes pressentis ne sont peut-être pas fondés. Ils veulent simplement alimenter une réflexion qui pourrait éviter des incompréhensions ultérieures entre l’école, les parents, la commune et le syndicat gestionnaire des transports confronté à une rude tâche dans le contexte actuel.