Le phénomène envahit l’espaces autant que les encarts de journaux relatifs aux accidents enregistrés. Le législateur a autorisé la vente de ces aides à la mobilité sans se préoccuper d’encadrer leur utilisation.
Bien souvent, encapuchonné de noir, on s’amuse à deux sur un engin dont la vitesse maximale autorisée est de 25 km/h et qui, débridé peut monter à bien plus de 50 km/h. Le tout sous le regard approbateur voire fier des parents qui ne manqueront pas, une fois l’accident survenu, d’incriminer l’Etat ou les collectivités locales.
Nos enfants méritent qu’on les protège et non pas qu’on accède de manière inconsidérée à leurs désidératas.
Pour se convaincre du danger, se positionner dans les virages de l’église et admirer les trajectoires à la godille des utilisateurs les plus audacieux ou les plus inconscients.